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"Le psychologue ne sert à rien à part écouter."
Voilà ce que je lis souvent. 🫢
ALORS QUE :
Il peut m'aider à acquérir les compétences et automatismes essentiels pour une reprise SANS RECHUTE après un burnout. ☀️
Par exemple ? 🎯
Chloé DUBBIOSI - Psychologue du Travail
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Quand suis-je prêt(e) à retourner au travail ?
Le psychiatre Philippe Corten nous donne des pistes pour répondre à ces questions.
La reprise après un burnout ne doit pas être trop rapide. En effet, les chances de faire une rechute sont multipliées et cela n’est pas sans conséquences pour la personne concernée mais également pour son employeur ainsi que son équipe de travail.
Tout d’abord, la personne doit lister ses symptômes parmi la liste suivante :
1) Grande fatigue, très rapidement.
2) Troubles de la concentration.
3) Troubles de la mémoire immédiate : où ai-je garé ma voiture ? Où ai-je posé mes clés ?
4) Irritabilité et agacement.
5) Troubles du sommeil : réveil à 4h du matin.
6) Phobie des foules : le monde et le bruit sont insupportables. La personne a besoin d’un espace de sécurité plus grand c’est-à-dire qu’elle ne supporte pas que des étrangers s’approchent trop près d’elle. Le signal d’alarme physiologique lié à la proximité de l’autre s’active plus aisément.
Quand suis-je prêt(e) à retourner au travail ?
Pour répondre à cette question, il faut ensuite se référer aux symptômes ci-dessus et faire une évaluation de sa propre situation :
1) Fatigabilité : la personne est prête à reprendre le travail si elle est capable d’avoir une activité continue durant 4h par jour sans en payer le prix fort le lendemain. Une activité continue de 4h ne doit donc plus requérir plusieurs jours de récupération.
2) Concentration et mémoire immédiate : la personne est prête à reprendre le travail si elle est capable de lire un roman, de lire un article et d’en faire un résumé le lendemain ou encore de suivre une conversation à 5 ou 6 personnes. Elle doit également être capable d’avoir une attention soutenue pendant 1h sans maux de tête ou fatigue excessive.
3) Irritabilité : la personne est prête à reprendre le travail si elle réussit de nouveau à supporter les contrariétés et le bruit. Les proches de la personne doivent confirmer que cette dernière est à nouveau agréable, notamment en fin de journée.
4) Troubles du sommeil : la personne est prête à reprendre le travail si les troubles du sommeil ont disparu. Les réveils nocturnes peuvent cependant survenir à nouveau juste avant la reprise du travail. Cela n’est pas inquiétant. La personne doit être capable de se rendormir grâce à des techniques d’autohypnose ou de relaxation.
5) Phobie des foules : la personne est prête à reprendre le travail si elle est capable de faire des courses au supermarché sans être stressée ou épuisée et qu’elle éprouve à nouveau du plaisir à sortir de chez elle.
De manière général, une personne qui reprend le travail après un burnout doit comprendre qu’il y a un temps pour le travail et un temps pour soi. Les éléments ci-dessus sont de bons indicateurs pour savoir si oui ou non la personne a la capacité de reprendre le travail sans s’exposer à une rechute.
Chloé DUBBIOSI - Psychologue du Travail
ARTICLE 12 :
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ARTICLE 13 :
"Le syndrome d’épuisement professionnel (ou burnout) n’est pas considéré comme une maladie"
➡️ Personnellement je pense que cela devrait être le cas.
Pourquoi ?
🤒 Car les symptômes et mentaux physiques sont graves et peuvent créer de sévères complications.
🩺 Pour avoir une meilleure prise en charge des patients.
💡 Pour permettre une meilleure compréhension de la part du corps médical et des employeurs.
🧠 Pour que les patients se sentent enfin légitimes d'être en souffrance.
Qu'en pensez-vous ?
🥼 Fiche mémo de la Haute Autorité de Santé (mars 2017).🥼
Chloé DUBBIOSI - Psychologue du Travail
ARTICLE 11 :
Burnout : maladie professionnelle ou pas ? 🤒
En droit français, le burnout (syndrome d’épuisement professionnel) n’est pas reconnu comme une maladie professionnelle au sens strict, c’est-à-dire qu’il n’est pas inscrit dans un tableau des maladies professionnelles.
Cependant, il peut être reconnu comme telle sous certaines conditions (loi Rebsamen, 2015). 💊
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Code de la sécurité sociale 📖
Article L.461-1 du Code de la sécurité sociale (en vigueur depuis le 01 juillet 2018)
« Est présumée d’origine professionnelle toute maladie désignée dans un tableau de maladies professionnelles [...] »
Comme le burnout n’apparaît dans aucun tableau, il n’y a pas de présomption automatique. ❌
Mais, le même article prévoit :
« Peut être également reconnue d'origine professionnelle une maladie caractérisée non désignée dans un tableau de maladies professionnelles lorsqu'il est établi qu'elle est essentiellement et directement causée par le travail habituel de la victime et qu'elle entraîne le décès de celle-ci ou une incapacité permanente d'un taux évalué dans les conditions mentionnées à l'article L. 434-2 et au moins égal à un pourcentage déterminé. » 🩺
C’est la procédure de reconnaissance hors tableau, qui passe par le Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (CRRMP). 🧑⚕️
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La démarche doit être initiée par le salarié avec le formulaire de déclaration de maladie professionnelle. 📜
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Chloé DUBBIOSI - Psychologue du Travail